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Boni de Castellane et le Palais Rose
14 février 2005

Où le Palais Rose réunit les journalistes de l'Est et de l'Ouest au temps de la guerre froide

C'est en 1951, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères des quatre "Grands "de l'époque, au Palais Rose de Paris, qu'est née l'idée du Ski Club international des journalistes (SCIJ). La conférence de presse terminée, les journalistes prenaient congé, chacun de leur côte. Aucun échange spontané entre ces hommes aux tendances politiques diverses, parfois opposées, mais pourtant tous associés dans l'exercice de la même profession.

Gilles de La Rocque, plus que tout autre, fut frappé par ce manque de communication. Fervent montagnard et skieur, il imagina de réunir, sur la neige, des journalistes de toutes nations qui, enfin, échangeraient des propos débarrassés d'un vocabulaire politique trop étroit, exempt de chauvinisme ou de banalité.

Après quatre années de patients contacts, de démarches persuasives, l'utopie devint réalité et la première rencontre du SCIJ put être organisée, en janvier 1955, à Méribel-les-Allues; elle réunissait 65 journalistes de 8 nations: Allemagne fédérale, Autriche, Belgique, France, Italie, Luxembourg, Suisse et Yougoslavie.

L'enthousiasme créé par la rencontre de Méribel trouva son prolongement en 1956 en Suisse, à Sainte-Croix - Les Rasses, où la participation s'éleva à 92 journalistes de 11 nations: Allemagne fédérale, Autriche, Belgique, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Suisse et Yougoslavie.

Si Sainte-Croix - Les Rasses avait définitivement imposé l'idée de Gilles de La Rocque, la troisième rencontre - qui se déroula à Kranjska Gora (Slovénie) en Yougoslavie - marqua concrètement le début de fructueux échanges de vues entre hommes de presse de l'Est et de l'Ouest: 90 journalistes de 12 nations se retrouvèrent en Yougoslavie: Allemagne fédérale, Autriche, Belgique, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Suisse et Yougoslavie.

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Commentaires
B
S'il est fait allusion aux acheteurs du Palais Rose avant sa démolition, je vous suggère de vous mettre en rapport avec MM DEROMEDI, dont l'entreprise a son siège boulevard lannes à Paris. Je crois savoir qu'ils furent ,à l'époque, partie prenante de l'opération immobilière à laquelle le Palais Rose a donné lieu.
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J
il me serait agréable de recevoir une copie de l'acte de mariage de ana gould avec boniface de castellane ainsi que le nom et l'adresse de la personne qui acheta le terrain sur lequel fut <br /> contruit le palais rose de méme pour le vendeur <br /> rembourserai tous les frais
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J
reincro ma demande antérieure pour avoir une copie de l'acte de marriage de ana gould avec boniface de castellane ainsi que le nom et adresse de la personne qui a vendu le terrain sur lequel était construit le palais de la rose et de méme pour la personne qui a acheté ce terrain.Dédoomagerai tous les frais. s'adresser a julesmexico@aol.fr
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Boni de Castellane et le Palais Rose
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